En janvier, trois motivées -rattrapées par un fan du vélo, François, qui a fait l'aller-retour en un jour!- se sont lancées sur des deux
roues, destination Blue-Bay. Départ un samedi à 6h du matin, pour commencer dès
le levé du jour, profiter un maximum de la « fraîcheur » du matin, et
des travaux communautaires (où, en théorie, la circulation en voiture est
interdite jusque 10h30, donc il y a moins de trafic !).
A vélo, nous pouvons vraiment profiter des paysages traversés,
et de la vue sur le lac Tanganyika que nous longeons sur une bonne partie du
trajet.
Calme, vues splendides, soleil, vélo… que demander de plus ?
Calme, vues splendides, soleil, vélo… que demander de plus ?
Trajet ponctué de « Muzungu, muzungu ! » ;
« abazungu, abazungu ! » (pour les enfants plus avancés en
grammaire ;-) : abazungu= muzungu au pluriel) ; « howareyou » ;
« good morning » à toute heure de la journée (les cours d’anglais doivent être enseignés
le matin uniquement…) ; enfants qui courent vers la route pour nous voir
passer (le tam-tam fait bien vite passer la nouvelle !) ; courent un
peu derrière nous, ou s’encourrent à notre arrivée (pour les plus jeunes
enfants qui ont encore parfois peur des « blancs »)… Pas toujours de
tout repos lorsqu’on passe à travers une zone plus habitée. Mais cela apporte
son piment au trajet.
Après une soixantaine de km, nous voilà arrivés à bon port !
Mes deux co-biktripeuse sont heureuses de l’effort accompli : leur premier
« bike-trip » au Burundi ou tout court !
Outre la plage à Blue-bay, il n’y a hélas pas grand-chose d’autre, vous l’aurez-deviné. Nous voilà
donc contraintes d’en profiter : baignade,
mukeke (poisson pêché dans le lac), lecture…
Juste pour vous planter le décor...:
Nous avons décidé de ne rentrer que le lendemain. Nous restons donc loger sous tente, logement digne d’un millier d’étoiles et au bord du lac…
Le bruit des vagues nous bercent ; et… nous nous réveillons encore toutes étonnées de ce si bel endroit, pour voir le levé du soleil sur le lac ! Non… là n’était pas le but, mais bon, voyons le bon côté des choses ! Le but était avant tout de repartir tôt, pour les mêmes raisons que celles de la veille : « chaleur moins forte » tôt le matin, et moins de circulation aussi.
Juste pour vous planter le décor...:
Nous avons décidé de ne rentrer que le lendemain. Nous restons donc loger sous tente, logement digne d’un millier d’étoiles et au bord du lac…
Le bruit des vagues nous bercent ; et… nous nous réveillons encore toutes étonnées de ce si bel endroit, pour voir le levé du soleil sur le lac ! Non… là n’était pas le but, mais bon, voyons le bon côté des choses ! Le but était avant tout de repartir tôt, pour les mêmes raisons que celles de la veille : « chaleur moins forte » tôt le matin, et moins de circulation aussi.