Je vous renvoie à l'article posté sur le "blog officiel": http://blogcooperation.be/2013/08/12/echange-de-savoirs-2/
Bonne lecture!
lundi 12 août 2013
jeudi 1 août 2013
Atelier de cartographie participative ce 31 juillet 2013
Ce
matin, ça y est ! Jour "J" de l'atelier.
Il
est 8h -heure prévue d'arrivée des participants- et je suis toujours seule dans
la salle réservée pour l'occasion. 8H05, les deux aides formées pour l'animation
et l'encodage des données (sur QGIS) viennent d'arriver. Nous attendons.
9h,
il y a 6 personnes... sur 38 attendues. Heureusement, cela fait presque un an
que je suis au Burundi,j'ai déjà eu l'occasion d'entrainer ma patience et suis
avertie de ce genre d'habitude...
9h30,
22 personnes...
J'ai
déjà failli annuler à plusieurs reprises cet atelier. Les préparatifs furent on
ne peut plus... hum, comment dire... désarmants ? Surprenants ? Rebondissants ?
Va pour rebondissants. Un véritable jeu
de ping-pong... dont je vous passe le détail des échanges !
8h, il ne manque plus que les participants... |
Bref,
revenons à cet atelier, qui se déroulera... dans quelques minutes
peut-être ? Monnaie courante, comme déjà dit.
9h45,
nous commençons, avec un chiffre record de 36 personnes, sur 38
attendues ! Youhouou ! (on apprend vite à se réjouir de petites
choses aussi;-) )
C'est
parti : présentation de Cacerise (l'ASBL qui a signé récemment une
convention avec PAIOSA, pour un échange de service et renforcement de ses
capacités) ; explication de la démarche de l'enquête foncière (en gros e
d'enquête mené pour préciser, dans un premier temps, le nombre d'exploitants du
réseau objet d'aménagements en irrigation futurs, la taille des exploitations
et la proportion propriétaires/locataires), objectif de cet atelier de
« cartographie participative » : obtenir les informations sur
une zone présélectionnée de 20 ha (une des 50 zones investiguées par l'enquête
foncière menée sur terrain avec levés GPS et questionnaire d'enquête) – afin,
ultérieurement, d'analyser et de comparer ces données avec celles déjà en notre
possession, pour obtenir une certaine mesure de la complétude des données
préalablement collectées-.
Premiers
exercices de repérages sur les photos aériennes projetées (orthophotoplans de
2012 ! ). Pas évident pour tout le monde, l'orientation nord-sud...
surtout quand la carte est projetée sur le mur sud de la salle... je vous
laisse imaginer le jeu d'esprit à faire pour des gens qui n'ont peut-être
jamais vu leur ville, leur parcelle de haut, ou même en photo...
Premiers exercices de repérage |
11h,
l'encodage des données peut enfin commencer. (digitalisation des parcelles avec
informations les concernant)
Reconnaissance des parcelles et encodage des informations |
Remboursement
du transport, et hop, voilà nos participants repartis chez eux, qui au champ,
qui à la maison, qui autour d'une bière de banane...
Ca discute, ça ajuste, ça complète les informations... chacun participe au repérage, à la collecte d'information! |
…
il« reste » à traiter les données…et en tirer les conclusions!
Et... tout ceci n'est qu'une infime partie d'un travail de longue halène, dans un projet d'irrigation de 3090 ha dans la plaine de l'IMBO!
lundi 10 juin 2013
Un couple d’oiseaux perspicaces
Comme vous le savez peut-être, partout où je vis, je me
débrouille pour me trouver un vélo pour mes déplacements, pour le plaisir de
rouler.
Vous le savez sûrement aussi, j’ai besoin de
« terrain » dans mon travail. Ici, ou ailleurs. Et non rester
uniquement devant un ordinateur toute la journée, plus de 5 jours sur 7.
Depuis trois semaines, je suis sur terrain (en mission) pour
le boulot. Du coup, me voilà privée de vélo. Il reste à m’attendre sur la
terrasse de la maison.
La première semaine de mission, à mon retour, rien n’avait
changé.
La seconde semaine de mission, à mon retour, voilà que je
surprends un couple d’oiseau affairé à faire son nid dans mon casque, que
j’avais suspendu au guidon de mon vélo ! Ils ont dû passer la semaine
précédente à observer, puis la seconde, se sont décidés, ne voyant rien bouger,
à s’installer.
A grand regret pour eux, j’ai dû enlever les brindilles
soigneusement récoltées. J’ai également retiré le casque, pour qu’ils ne
continuent plus. Ils semblaient tout perdus : ils ont passé mon vélo au
crible, à la recherche de leur nid… Mais je ne pouvais le laisser en
place ; j’utilisais à la fois le vélo et le casque !
Lundi de la troisième semaine, je prends soin de déposer mon
casque dans l’autre sens, pour qu’ils n’y refassent pas leur nid, au cas où ils
seraient têtus, ou n’auraient pas compris.
A la recherche du casque... un peu perdu... |
La troisième semaine, quelle ne fut pas ma surprise à mon
retour de découvrir un nid confectionné dans mon casque, même
retourné !!! Dommage pour eux…
Peu importe l'orientation du casque, le nid se construit... |
Leur persévérance, ou perspicacité m’impressionne ! Ils
doivent vraiment apprécier mon casque ou l’endroit ! Une de mes coloc les
a également observé, et était toute émerveillée de les voir si affairés… Il va
cependant me falloir les déloger encore une fois.
La semaine prochaine (4ème semaine de
mission !), ça ne se reproduira plus : j’emmène mon vélo avec moi sur
terrain, pour les petits déplacements (sur terrain-terrain, ce n’est pas
possible, mon vélo n’y résisterait pas !).
Un autre type d'oiseau a trouvé refuge sous le toit de ma chambre. Il ne s'est finalement pas installé; il y faisait sans doute trop chaud! |
vendredi 7 juin 2013
Ponts-buses-marais-BV et formation ; ça sent la mission !
Depuis le 20 mai, les missions terrains se suivent les unes
après les autres. Je revis ! – même si je rentre chaque fois épuisée, et
qu’un we n’est pas de trop pour « récupérer » un tant soit peu pour
la mission suivante, c’est une bonne fatigue, et tout cela me fait le plus
grand bien ! J’apprends aussi, à mon grand bonheur !
Des enfants nous observent, pendant nos observations terrain sur le pont Ntanga... |
Du 20 au 24 mai donc, nous voilà partis, Dismas (collègue du PAIOSA), Luc (expert GR, « perlé » (= missions courtes pour le PAIOSA)) et moi, pour rejoindre l’antenne du programme PIOSA à Ruyigi. Au programme : ponts, buses, marais, BV et formation. Bien chargé.
Lundi, arrivée tardive à Ruyig à cause de diverses choses à régler encore au bureau à Bujumbura, avant de pouvoir partir. A l’arrivée, réunion de programmation avec les équipes concernées par la mission. Echanges de documents et d’informations sur divers dossiers à traiter.
Une des vue lors du trajet vers un marais à visiter |
Mardi, visite du pont Ntanga : des buses (gros tuyaux permettant de laisser passer l’eau sous une route par exemple) se sont détachées ; un morceau de la piste nouvellement refaite est en train de tomber dans l’eau… On parcourt un bout du tronçon pour comprendre ce qui a bien pu amener à ces dégâts. Quelques mètres avant le pont, des traces de débordement d’eau sur la route laissent penser que les buses en places ne sont pas suffisantes pour le débit de crue qui doit passer par là. La solution proposée suite à nos observation est de remettre les buses en place en état, et ajouter 2 buses supplémentaires (manquante) au point bas de la piste. La saison sèche qui vient de commencer est le moment idéal pour faire ces travaux, avant une prochaine catastrophe !
Ensuite, visite des prises 3 et 4 du réseau d’irrigation du marais de Nyamabuye : la prise 3 fonctionne : les canaux primaires sont alimentés ; mais les vannes ne fonctionnent plus, et l’eau commence à contourner l’ouvrage. Cela risque à terme de déchausser l’ouvrage ! La prise 4 semble quelque peu dépassée… Après estimation du débit et de l’étendue du marais 4 (et des canaux primaires du périmètre 4), nous commençons à réfléchir à la nécessité ou au bienfait d’une prise supplémentaire. Solution/possibilité à creuser…
Mercredi, visite du marais de Nyabigozi, en vue d’évaluer la potentialité d’aménagement de ce site. Les agriculteurs actuels ont bénéficiés d’aménagements d’un autre projet, qui ont réalisé un barrage et quelques canaux de dérivation pour irriguer leur plantation de palmiers à huile. Les agriculteurs peuvent donc cultiver le riz là où ils cultivaient avant uniquement pendant la saison sèche (mais, choux…). En amont de ce barrage, les agriculteurs ont faits quelques barrages et canaux de dérivation en bois, herbes, troncs de bananier… Un aménagement « lourd » (canaux bétonnés…) ne semble pas nécessaire ni adéquat dans cette situation. Nous proposerions plutôt de renforcer l’aménagement déjà en place, et d’y ajouter quelques prises et canaux, pour poursuivre plus en aval l’irrigation (avec les méthodes déjà employée par les agriculteurs). A voir si c’est accepté ! … délicat, la coopération au développement !
On essaye de se frayer un chemin, on marche en bord de rizière (certains ont d'ailleurs testé, involontairement, la profondeur) |
barrage "artisanal", qui fonctionne très bien! |
Nous aussi, sommes observés! |
Jeudi, petite formation aux agents de l’antenne actifs dans le domaine du GR ou de la maitrise d’ouvrage (analyse d’une étude réalisée sur un marais ; explications de quelques calculs clés).
Vendredi : retour sur Bujumbura, avec un passage à
l’IGEBU (Institut de Geographie du Burundi), pour voir quel est le matériel de
« SIG » (système d’information géoréférencée) dont ils disposent, et
échanger sur le « BCG » (Bureau Central de Géomatique) qui est en
train de se mettre en place au Burundi…
Retour au bureau après terrain |
Petit levé topo |
Une belle semaine de mission, du terrain, des échanges
d’expérience et de connaissances ; un « bureau » propice au
travail, air frais assuré (il fait plus frais à Ruyigi, nous y sommes plus en
altitude : pull matin et soir s’impose !), et…soleil toujours de la
partie !
Petite anecdocte de la mission : ici, 15 minute de retard, on ne les compte même pas ; 30 minute… ça passe encore ; puis, au-delà d’une heure, on ne compte plus, on dit « une heure et au-delà »… La patience est un maître mot !
dimanche 26 mai 2013
Mini mini bike-trip vers Blue-bay
En janvier, trois motivées -rattrapées par un fan du vélo, François, qui a fait l'aller-retour en un jour!- se sont lancées sur des deux
roues, destination Blue-Bay. Départ un samedi à 6h du matin, pour commencer dès
le levé du jour, profiter un maximum de la « fraîcheur » du matin, et
des travaux communautaires (où, en théorie, la circulation en voiture est
interdite jusque 10h30, donc il y a moins de trafic !).
A vélo, nous pouvons vraiment profiter des paysages traversés,
et de la vue sur le lac Tanganyika que nous longeons sur une bonne partie du
trajet.
Calme, vues splendides, soleil, vélo… que demander de plus ?
Calme, vues splendides, soleil, vélo… que demander de plus ?
Trajet ponctué de « Muzungu, muzungu ! » ;
« abazungu, abazungu ! » (pour les enfants plus avancés en
grammaire ;-) : abazungu= muzungu au pluriel) ; « howareyou » ;
« good morning » à toute heure de la journée (les cours d’anglais doivent être enseignés
le matin uniquement…) ; enfants qui courent vers la route pour nous voir
passer (le tam-tam fait bien vite passer la nouvelle !) ; courent un
peu derrière nous, ou s’encourrent à notre arrivée (pour les plus jeunes
enfants qui ont encore parfois peur des « blancs »)… Pas toujours de
tout repos lorsqu’on passe à travers une zone plus habitée. Mais cela apporte
son piment au trajet.
Après une soixantaine de km, nous voilà arrivés à bon port !
Mes deux co-biktripeuse sont heureuses de l’effort accompli : leur premier
« bike-trip » au Burundi ou tout court !
Outre la plage à Blue-bay, il n’y a hélas pas grand-chose d’autre, vous l’aurez-deviné. Nous voilà
donc contraintes d’en profiter : baignade,
mukeke (poisson pêché dans le lac), lecture…
Juste pour vous planter le décor...:
Nous avons décidé de ne rentrer que le lendemain. Nous restons donc loger sous tente, logement digne d’un millier d’étoiles et au bord du lac…
Le bruit des vagues nous bercent ; et… nous nous réveillons encore toutes étonnées de ce si bel endroit, pour voir le levé du soleil sur le lac ! Non… là n’était pas le but, mais bon, voyons le bon côté des choses ! Le but était avant tout de repartir tôt, pour les mêmes raisons que celles de la veille : « chaleur moins forte » tôt le matin, et moins de circulation aussi.
Juste pour vous planter le décor...:
Nous avons décidé de ne rentrer que le lendemain. Nous restons donc loger sous tente, logement digne d’un millier d’étoiles et au bord du lac…
Le bruit des vagues nous bercent ; et… nous nous réveillons encore toutes étonnées de ce si bel endroit, pour voir le levé du soleil sur le lac ! Non… là n’était pas le but, mais bon, voyons le bon côté des choses ! Le but était avant tout de repartir tôt, pour les mêmes raisons que celles de la veille : « chaleur moins forte » tôt le matin, et moins de circulation aussi.
mercredi 27 mars 2013
Enfin ! Un peu de vélo…
(woup's! un article qui aurait dû être posté en janvier!!! Faites un petit saut en arrière dans le temps!)
Maintenant que j’ai pu ramener une bonne pompe à vélo de
Belgique, un petit coup de gonflette et hop ! C’est reparti ! Mon
‘vélo’ tient pour la journée (avant le prochain coup de pompe !).
Ce 05 janvier, puisque voilà le tout nouveau vélo d’Adeline
arrivé, tout droit de Belgique comme celui de Mieke quelques mois plus tôt, il
est temps de l’inaugurer… Nous allons voir les hippopotames à quelques…
centaines de mètres de chez nous ( ;-) !) 1ère sortie vélo pour
Adeline, , 5ème pour Mieke et…je
ne compte plus les miennes ;-) (puisque jusque-là, j’allais en vélo tous
les vendredi au boulot.
Depuis le début du mois, en plus du vendredi (seul jour où
on peut faire « gong unique », c’est-à-dire, travailler sur la pause
de midi et du coup, terminer un peu plus tôt le boulot, ce qui me permettait
d’éviter un peu du gros de la circulation des heures de pointe et donc, d’aller
à vélo au boulot ce jour-là), je vais maintenant également le lundi et mercredi
à vélo au boulot. Ces jours-là, pas de « gong-unique » permis, donc,
je c’est non seulement un sport de faire du vélo sous cette chaleur, mais cela
demande une concentration dingue pour arriver à bon port dans cette circulation
de malade !!! J’essaie donc de quitter encore plus tôt le matin (pour éviter
l’heure de pointe, qui commencer vers 6h55)… départ visé à 6h30-35. En 15
minutes, me voilà au boulot ; « douche » (indispensable !);
puis hop ! au boulot ! Le retour, c’est pareil. Hélas un peu plus
chargé niveau circulation… Bilan : moins de sommeil, mais qu’est-ce que ça
fait du bien de faire un tout petit peu de vélo avant et après le
boulot !!!
Pause, les enfants accourrent! |
L'un d'eux n'en a rien à faire, il joue aux osselets dans son coin... |
transport de bananes... |
La circulation reprend... 10h30 passé, fin des 'travaux communautaires' |
Outre ces trajets pour le boulot, depuis janvier également,
j’essaie de recruter des motivés pour aller faire un tour aux alentours de
Bujumbura le samedi. Si on part suffisamment tôt le matin, on profite des
travaux communautaires (circulation en voiture interdite en théorie, jusque
10h30). J’ai des projets de mini bike-trip (le temps d’un we), mais là, il me
faut encore trouver des motivés pour de plus grand tours et de la grimpette (le
Burundi, pays des mille et une collines !). Je garde espoir !
NB: entre temps (puisque cet article date déjà!), mon vélo 'burundais' a rendu l'âme (je vous passe les détails de sa triste fin et de mon impression de me sentir encore moins libre dans mes déplacements!). Heureusement, j'ai pu en faire venir un de Belgique, tout juste à temps (concours de circonstances heureuses, il était temps!). J'étais contre cette idée à la base, mais par la force des choses, et vu mes aventures et déboires avec le vélo précédent, je m'y suis faite...
NB: entre temps (puisque cet article date déjà!), mon vélo 'burundais' a rendu l'âme (je vous passe les détails de sa triste fin et de mon impression de me sentir encore moins libre dans mes déplacements!). Heureusement, j'ai pu en faire venir un de Belgique, tout juste à temps (concours de circonstances heureuses, il était temps!). J'étais contre cette idée à la base, mais par la force des choses, et vu mes aventures et déboires avec le vélo précédent, je m'y suis faite...
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