mercredi 23 janvier 2013

Une petite pluie, et hop ! la paillotte…



Nous approchons de la « petite saison sèche », ou nous y sommes déjà peut-être ? Les burundais ne sont pas tous d’accord. Il faut dire que le changement climatique y est pour quelque chose. Les deux semaines sans pluie (= petite saison sèche !) n’arrivent plus à la même date, comme c’était le cas auparavant…

Bref, quoiqu’il en soit, nous avons essuyé un de ces orages (avant cette petite période sans pluie) de fou, qui a duré toute la nuit, avec une pluie torrentielle ! (Heureusement, je n’ai plus de fuite dans ma chambre !). Mais le lendemain, quelle ne fut pas ma surprise, en rentrant du boulot, de voir la paillote complètement cassée ! « Catastrophe !!!» me dit la propriétaire lorsque je l’appelle pour la prévenir ; « heureusement qu’aucun gardien n’était en dessous » lui rétorquai-je aussitôt !

Ouf ! Plus de dégâts que de mal ! Reste à trouver, suivre, … les « charpentiers, peintres, etc. » pour réparer tout ça !

Mais quand je pense aux nombreux burundais dont les maisons, les habitations... aux toits de tôle ou de paille; maisons en torchis ou en bois...doivent faire face à ces intempéries récurrentes, sans indemnités de dégâts pour catastrophes naturelles... Et les dégâts sont nombreux, bien souvent, et importants. Des écoles entières sont ravagées; du jour au lendemain, des milliers d'élèves ne peuvent plus suivre les cours; des champs entier sont dévastés... C'est dur à voir, à lire, à entendre. La réalité. Garder courage, rebatir, reconstruire, replanter,... chercher à survivre, se battre pour vivre.
Questionnement sur notre mode de vie, ici et chez nous. Questionnements sur ces différences, tellement injustes, ici et chez nous. Questionnements sur ce qu'on peut/pourrait/ne pouvons pas/ ... faire pour travailler à ces injustices, ici et chez nous... Questionnements...

Avant et...
...après la pluie!



Il y a du travail!

1 commentaire:

  1. Bah du travail il faut juste tout refaire ;-) Mais j'avoue que quand je lis des histoires comme celle là ou celle du marché, je réalise à quel point nos mondes sont différents.

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