lundi 17 septembre 2012

Cibitoke, visite au PADAP-et DPAE-Cibitoke



Ce jeudi 06/09/2012, « mission » à Cibitoke pour rencontrer le DelCo (Délégué Cogestion) du projet PADAP-Cibitoke (un projet de la CTB), pour faire la transition -ou passation -ou « RR » (remise-reprise)- entre Jorre et moi.

La province de Cibitoke est une province au Nord de Bujumbura, dont une partie se trouve dans la plaine de l’Imbo (voir carte). Nous sommes allés jusqu’à Cibitoke même (ville-village ?), et un peu au-delà.

Communes du Burundi et zones agro-écologiques d'action du PAIOSA
L’ordre de mission est signé, les documents administratifs réceptionnés, départ vers 8h30. La route est bonne sur les 500 premiers mètres qui quittent Bujumbura ; puis parsemée de nids de poule. Située à l’arrière de la voiture, chipotant au GPS dont je vais apprendre l’utilisation, je me retrouve vite malade. Quelques km plus loin, cela s’améliore : la route vient d’être refaite l’an dernier : une véritable autoroute, à la française !

Route toute neuve (moins d'un an)

 
 Après l’entretien avec Henri G. (DelCo[1] du PADAP-Cibitoke[2]) à la DPAE[3] de Cibitoke, et le repas au resto du bout de la rue (appelée « cantine », seul et unique resto du lieu), nous partons à la recherche d’un champ de riz nouvellement acquis par le volet VSEM[4] du PAIOSA pour des essais du centre de l’ISABU[5].





Bureaux du PADAP-Cibitoke et de la DPAE Cibitoke
Christelle (travaille au PADAP-Cibitoke) et moi, de retour du "resto"







L’objectif est de m’expliquer l’utilisation du GPS sur un cas concret et utile : photographier le site et géoréférencer ce lieu. Après quelques km de route, puis quelques mètres de pistes, nous continuons à pied, à ma plus grande joie ! Enfin un peu (minuscule peu, mais c’est déjà ça) de « terrain ». Nous ne parviendrons pas à atteindre, ou retrouver , lesdits champs, bloqués par une rivière. Pris par le temps qui file, nous nous satisferont de photographier ce lieu (utile aussi, pour compléter une étude pour des aménagements d’irrigation). Nous rebroussons chemin.



Canal ou rivière, nous empêchant de continuer
Bassins de pisciculture en construction

Champ de petites aubergines commestibles (j'ai oublié le nom)
Les mêmes aubergines, plus avancées, pour la production de graines
 
En faisant cette route, je rêvais déjà à pouvoir la faire à vélo un jour, loger à Cibitoke, et rentrer le lendemain. Programme pour un we. Hélas, je ne pourrai pas. Il nous est interdit de rester loger dans cette province et la route de retour doit être faite avant 16h (raison de sécurité : tirs/attaques/embuscades/… une fois la tombée du jour, sur la route). 75km aller ; 75km retour en moins de 10h, je doute trouver amateur ! En voiture, c’est l’histoire d’une heure aller, une heure retour…



Transport de tomates de Cibitoke à Bujumbura


[1]     DelCo : Délégué à la Cogestion
[2]     PADAP-Cibitoke : Projet d'Appui au Développement Agricole de Cibitoke
[3]     DPAE : Direction Provinciale de l’Agriculture et de l’Elevage
[4]     VSEM : Volet Semence
[5]     ISABU : Institut des Sciences Agronomiques du Burundi










6 commentaires:

  1. Il y a un truc qui m'intrigue: Qu'est ce que tu manges sur la photo?
    J'ai hâte de t'avoir sur skype! Je me suis connectée ce soir dans l'espoir de te "voir", mais je réessayerai lundi, ou on se donnera rdv dans la semaine quand tu seras dispo(pour moi ça ira pas avant lundi):D

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    1. Moi aussi je veux un skype ! :)
      Quand j'ai vu l'homme qui transporte les tomates j'ai direct pensé "il doit avoir sûrement mille fois plus de muscles que moi" ;)
      Et le tps c'est comment ? j'ai l'impression qu'il y a tjs une couche de nuages prêts à lâcher tout leur H20

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Il fallait faire son assoriment, avec le choix entre:
    -viande (un type de viande)
    -bananes frites
    -riz
    -lenga-lenga (ou un truc du genre: ça a l'aspect des épinards, mais goût différént...)
    -haricots (les grosses fèves d'haricot blanc, comme maman cuisine parfois maman)+ leur sauce (à je sais pas quoi)

    Voyant les assiettes des autres, j'ai demandé une petite assiette avec riz-lenga lenga-haricots blancs... mais ai dû laisser un peu moins de la moitié de la grande assiette qui m'a été apportée... ce qui a inquiété mon voisin de droite ;-) Mais c'était vraiment trop... Il reste donc du riz complet dans mon assiette, pour répondre à ta question ;-)

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  4. les petites obergine s,appelle intore!

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  5. Bonjour à tous je viens de tomber sur ce blogue ,,je suis canadien d'origine Burundaise mais je n'ai pas connu beaucoup le burundi . Merci du bon travail que vous faites,

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