Samedi 08/09/2012, visite de la réserve de la Rusizi ;
une réserve naturelle à côté de Bujumbura (30 minutes en voiture). A cinq + le
chauffeur dans le taxi, on doit s’arrêter avant le passage du pont, où il y a
des contrôles de police (je ne sais pas ce qu’ils contrôlent, mais bon ;
toute raison est bonne pour gagner un peu d’argent…). Deux des passagers
descendent et traversent à pied, comme si de rien n’était. On est réglo, on
peut passer. La réserve est juste après le pont. Après les formalités
d’inscription (dans un registre !) et de paiement, nous voilà affublés de
gilet. Sécurité oblige. Rappelons qu’il y a des croco et des hippo dans la
rivière sur laquelle nous allons naviguer. D’où les gilets… hem !
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Entrée de la réserve |
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On est prévenu... |
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Explications du parcours par le guide |
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Os d'hippopotames etc. |
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Equipage prêt à embarquer |
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Derrière Mieke, le calme plat du lac Tanganyika |
On admire les oiseaux, les quelques familles d’hippopotames
baillant remontant à la surface pour voir qui passe… Le passage de la rivière
au lac est particulièrement intéressant. Le changement de couleur démarque ce
passage : eau de rivière (Rusizi) brune – eau du lac (Tanganyika) bleue.
La limite est précise. Impressionnant.
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Ce ne sont pas des rochers... mais une famille d'hippopotames! |
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Réparation in-situ et à la demande, du bateau, en pleine navigation |
Arrêt « pour se reposer » sur une
« plage » où se baignent les enfants, sous la surveillance de leurs
parents.
Retour précipité car le vent se lève, et… la pluie commence
à tomber ! Le calme plat du lac se transforme en une « mer »
agitée !
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L'eau de la rivière Rusizi (brune) qui se jette dans le lac Tanganyika (bleu) |
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Lac plus agité; on se fait déjà tremper!
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Barque de pêcheur (le pêcheur rejoint le rivage à la nage, sa tête dépasse de l'eau à gauche de la photo)
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Plus de taxi à l’arrivée. On décide de commencer à pied. Un
taxi s’arrêtera bien ! Je suis ravie de pouvoir marcher ! Mais ce
n’est pas l’avis de tous… Finalement, une voiture avec benne à l’arrière
s’arrête et on nous propose de monter. Un lift offert, ça ne se refuse pas
ici ! Surtout quand, pour la première fois, on ne nous appelle pas d’abord
« umuzungu ! umuzungu ! » et qu’on ne nous demande pas de
l’argent ! Un vrai lift ! Transport local. Ca fait du bien !
Déposés au début de Bujumbura, on contine à pied. Le ciel se
couvre… On voit avancer un rideau d’eau sur la route, mais pas le temps
d’arriver. On essaye tant bien que mal de s’abriter sous un arbre, mais la
pluie est trop forte. Ca ne sert à rien. On décide de continuer un peu, jusqu’à
la maison de Leen et Lieve (ma future coloc !). Là, on attend que ça se
calme, et on repart pour chez nous, toujours à pied, et trempées ! Cela
fait sourire les burundais qu’on croise, ou les étonne. Voir des
« umuzungu » marcher, et qui plus est, trempés, ce n’est pas chose
qu’ils pouvaient imaginer apparemment…
Arrivée, rien de tel qu’une bonne douche, et des vêtements
secs. Non pas que ce soit désagréable de marcher sous la pluie, non pas qu’on
ait froid, mais si on a l’occasion d’être sec plus vite, pourquoi pas !
(NB : en Belgique, on serait arrivé frigorifié, gelé… là, il faisait
plutôt bon, vous vous en doutez, n’est-ce pas ?) Plutôt amusant, comme
épisode/expérience.
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Un vrai lift (Lieve, Leen, Roel et Mieke s'appretent à monter) |
Waw! Ca fait rêver!!! Cool que tu aies l'occasion de voyager et que vous ne soyez pas trop "enfermés à domicile"!
RépondreSupprimerEst-ce que tu as déjà trouvé un vélo? Ou bien pas moyen de bouger à vélo à Bujumbura?
Anso
"voyager" est un grand mot... c'est à la sortie de Bujumbura (30 minutes, depuis le centre de Bujumbura; arrêts police compris!). Mais en effet, c'est chouette de pouvoir sortir un peu, voir d'autres choses que les mêmes rues etc. découvrir, petit à petit, les environs!
SupprimerJe n'ai pas encore trouvé de vélo... la personne qu'on m'a renseigné ne répond pas à mes appels (pas très commercial, diront certains; typique, diront d'autres!). J'ai vu un vélo pas mal, mais il était à environ 130 euros! Pour un vélo de récupération, où il faut remettre une pédale, un porte-bagage, réparer les freins, regonfler (voire changer carrément) les pneus... Ce qu'il avait de bien: vélo dame, simple. J'entends par là pas VTT et surchargé de gadget inutiles, mais il n'a pas le minimum à la base me direz-vous et hors de prix...
J'attends donc encore l'appel de ce fameux "Mateseo", vendeur de bons vélos!
Suite à venir!
Il y a moyen de bouger à vélo à Bujumbura, mais on me le déconseille... Il fait chaud, ça monte (et ça descend) et surtout: c'est dangereux! Pour l'instant, je préfère ça à me risquer dans ce traffic à moto!
La pluie... ah, j'avoue que cela me manque de temps en temps, une bonne pluie torrentielle chaude. Et surtout le bruit des gouttes tombant sur le toit, juste au dessus de nos têtes, superbe!
RépondreSupprimerAu fait, le contraste entre l'eau brune de la rivière et l'eau bleue du lac, cela s'explique comment?
Lieve, Roel et Mieke...
RépondreSupprimerEt comment va ton néerlandais? :-)
Ici il fait froid. Légèrement pluvieux, mais toujours froid: on va bientôt rallumer le chauffage.
EN point positif: on a pas de moustiques.
Content de lire que as pu mettre un pied sur le terrain. Je t'en souhaite plein d'autres!
Sympa comme petite sortie... Merci pour ces nouvelles et ces photos :) Bonne continuation, profite bien des futures nouvelles expériences ;) bisouss
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