mercredi 12 septembre 2012

Premières 24h et + sans électricité


Samedi 01/09/2012. Passé 18h, il fait déjà nuit. Le tonnerre tonne, la pluie tombe à grosse goutte. C’est le début de la saison des pluies selon certains, qui ne commence que fin septembre-début octobre selon d’autres. Alors que je commençais la lecture d’un premier livre prêté (début d’une longue série de livre empruntés), je fus interrompue dans ma lecture : plus de lumière. Vu qu’il était déjà bien tard, je ne poursuis pas à la lampe de poche, et m’endors, me disant que ce ne devait être qu’une petite coupure de quelques heures.

 La guest-house où je loge pour l’instant est en effet située dans un quartier où les coupures d’électricité sont plus que rare, la maison d’une haute personnalité étant située dans le même quartier…

 

Le lendemain, dimanche, j’aurais pu encore attendre longtemps que le grille-pain ne saute : l’électricité n’était toujours pas de retour ! Et moi, apparemment pas encore bien réveillée pour m’en rendre compte avant qu’on ne me le dise ! Ce n’est pas bien dérangeant, il fait grand soleil, et nous allons marcher jusqu’à l’université.






Une heure de marche pour atteindre ces hauteurs (d’autres le font en courant !), et une belle vue sur Bujumbura, même si encore brumeuse en cette saison sèche ( ?). On devine au loin les collines (ou montagnes ?) du Congo, de l’autre côté du lac Tanganyika.

érosion visible sur les collines (déformation de bio-ing. en GR)
Arrivée à l'université
Piscine de l'université


Sans électricité un dimanche, ce n’est pas encore trop déplaisant. Seul le frigo en souffre (et la connexion internet, mais elle n’était de toute façon pas fonctionnelle même avant la coupure d’électricité !). Je me replonge dans la lecture du premier livre entamé…

Marche à pied jusqu’à la cathédrale, afin d’y assister à une messe en français. L’acoustique ne rend pas la compréhension aisée… Les chants ne sont pas trop compliqués à suivre (ne fut-ce que pour accompagner le rythme en frappant dans les mains). J’ai eu un peu plus de mal avec l’homélie. Déjà pas évident à suivre car les sons rebondissent dans cette grande cathédrale bondée ! Ce qui y est dit reflète également les problématiques auxquelles sont confrontés les burundais. Intéressant. Ton bien différent de chez nous.

Retour en taxi car il fait noir et nous sommes deux demoiselles umuzungu… Dîner à la coloc de Stephanie P, Stéphanie H et Laurélie, à la lumière de la lampe rechargeable (à l’électricité, énergie solaire ou manuelle !) de Mieke (qui campe là en attendant qu’on trouve un logement). Priorité donnée aux aliments qui ne conservent pas longtemps sans frigo. Je rentre à la guest-house tout juste avant la pluie. Les éclairs illuminent déjà les rues.

Ce soir, je ne peux me résoudre à dormir tout de suite (il est 20h30). Je lirai donc à la lampe torche rechargeable, jusqu’à ce que mon poignet ne remette les armes, à force de recharger la batterie !
Ce premier jour sans électricité ne fut pas trop dérangeant. C’est autre chose quand on a besoin de son ordinateur ou de l’accès à internet pour travailler… A l’arrivée au boulot, ce lundi 03/09, pas d’électricité non plus. Heureusement, j’avais encore de la batterie pour quelques heures, le temps que le groupe électrogène ne soit mis en marche ( vers 8h30-9h). Il n’y a par contre toujours pas d’accès à internet. Cela ne facilite pas la communication entre les collègues ou l’organisation de réunions diverses etc. !




Vue panoramique depuis l'université, sur Bujumbura, à gauche et derrière les collines; bout du lac Tanganyika à gauche (pour situer)












2 commentaires:

  1. Je lis comme une légère frustration se mutant en fatalisme.
    Besoin de quelques piles de Belgique?

    Parfois, je me dis qu'une panne électrique vers 22h , histoire de penser à aller dormir tôt!

    Au plaisir de lire l'histoire suivante, avec qqs photos de toi au bureau ou dans tes soirées umunzungu!

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  2. Sacrées pannes d'électricité, cela me rappelle le Ghana et ces soirées bénies sans télévision, passées à chanter. Ou comment accueillir le temps présent, comme il vient.

    Tu peux remettre mon bonjour à Stéphanie H? Nous étions en histoire ensemble et partagions le même promoteur.

    Merci pour ces impressions partagées...

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